Né en France en 1976, Nicolas Pincemin vit et travaille à Marseille. lI s’obstine à disséquer, questionner ou déconstruire le paysage au travers d’une oeuvre essentiellement picturale. Le genre est posé, car c’est de peinture dont il est toujours question, quelquefois avec des sauts de côtés vers l’installation, la sérigraphie, la tapisserie… Artiste continuellement « à l’affût », il puise dans un glossaire de formes personnelles ou il utilise des éléments picturaux empruntés à d’illustres prédécesseurs, les confrontant à son univers, le tout invariablement empreint d’une nostalgie enfantine et d’images mémorielles qui se fracassent sur les désordres du monde.
Plan sur plan, élément sur élément, son œuvre se construit comme une mise en dialogue d’éléments hétérogènes entrant en résonance les uns avec les autres, malmenant alors l’image et détournant définitivement la quiétude du paysage.
Nicolas Pincemin est diplômé de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg et d’une licence d’Arts plastiques de l’Université Aix-Marseille. Représenté par la Galerie Béa-Ba à Marseille, il est invité dans de nombreuses expositions dans la Région Sud et en France.
Expositions individuelles : Centre d’Art Contemporain Chapelle Saint-Jacques, Château de Ratilly en Bourgogne, Galerie Art/Position, Galerie Mourlot, Togu Architecture à Marseille, Galerie Susini, Fondation Vasarely à Aix-en-Provence, Maison du Livre du Son et de l’Image à Villeurbanne, Centre d’Art Contemporain à Istres, Galerie B/C2, Luxembourg.
Expositions collectives : Galerie Exit à Boulogne Billancourt, Arteum à Châteauneuf-le-Rouge, Musée Muséum Départemental de Gap, Galerie G à Toulon, Espace Van Gogh à Arles, Artothèque Antonin Artaud, Festival des arts éphémères, Art-o-rama, Château de Servières, Atelier Tchikebe à Marseille.
Collections publiques : Fonds Communal de la Ville de Marseille, FRAC PACA, Maison du Livre de l’image et du son à Villeurbanne, Musée Départemental de Gap.
Arboretum, titre générique de cette édition, est un lieu propice à l’expérimentation, il exprime la diversité des arbres peints. A l’instar de la régularité du motif, chaque arbre est unique de par le geste et la couleur. Ici, il s’agit donc de déjouer le multiple en produisant une image originale.
